Le lycée Mezen participe au prix Bayeux

Ce lundi 9 octobre, au lycée Marguerite de Navarre à Alençon, pour la 30ème édition du prix Bayeux, les élèves de 1TCI et 1CRB ont voté pour le meilleur reportage de guerre et ont eu un échange avec Paloma LAUDET, photojournaliste française.

Pour rappel, le prix Bayeux est un concours mis en place par la ville de Bayeux pour rendre hommage au travail des journalistes de guerre. Les élèves ont participé au prix région Normandie des lycéens et des apprentis qui récompense le meilleur reportage de guerre (sous forme de vidéos courtes d’environ 5 minutes, diffusées à la télévision). Cette année, Don McCullin (photo-reporter de guerre britannique depuis les années 1960) est le président de cette 30ème édition. Les élèves ont pu visionner dix reportages concernant les conflits d’Ethiopie, d’Haïti, du Niger et d’Ukraine.

Paloma Laudet présentant son métier.

Organisation de la journée

La demie journée a été intense. Les classes sont arrivées au lycée Marguerite de Navarre à 13h50. Nous nous sommes installés dans l’amphithéâtre Nelson Mandela avec environ 200 autres élèves venant d’autres établissements d’Alençon ou des alentours comme le lycée Alain ou le CFA. Après le discours des officiels (Philippe LAULHÉ, conseiller municipal de la ville de Bayeux ; Bertrand DENIAUD 4ème vice-président de la région Normandie et Laurent HOUSSIN, IA-IPR référent académique éducation aux médias et informations), nous avons regardé les dix reportages avec un intervalle d’une minute trente secondes pour l’évaluer. Ensuite, nous avons pu voter officiellement pour celui qu’on préférait.
Pour finir, nous avons eu un long entretien avec Paloma LAUDET, photojournaliste indépendante de 25 ans. Elle nous a parlé de son parcours, de son métier et d’un de ses reportages qui lui tenait particulièrement à cœur tout en discutant avec nous et en répondant à nos questions. Elle nous a ainsi présenté son reportage sur de jeunes migrants marocains voulant passer en Europe pour fuir la pauvreté. Nous avons aussi appris qu’elle fait particulièrement attention à ce qu’elle fait paraître dans ses reportages afin de ne pas mettre en danger les gens qu’elle a interviewés. Nous avons aussi appris que le métier de photojournaliste est difficile pour vivre parce que les revenus sont très irréguliers.
Le lycée Marguerite avait organisé un petit goûter pour clôturer l’après-midi.

Ressentis d’élève

L’entretien avec Paloma Laudet nous a ouvert les yeux sur ce que ressentent les reporters de guerre et sur la misère que certaines personnes vivent, les raisons pour lesquelles des familles quittent leur pays... Ces réfugiés qui n’attendent qu’une chose c’est que la guerre s’arrête dans leur pays pour y retourner. Ils ont quitté leur pays pour éviter de mourir, ils vont jusqu’à se déplacer à pieds et faire des milliers de kilomètres même si ils doivent mourir pendant leur fuite .
Le métier de reporter de guerre est très important pour documenter les conflits. C’est grâce à ces journalistes qu’on a des informations neutres. Ils risquent leur vie pour partager ce qui se passe dans les pays en guerre. Les reporters de guerre se trouvent en plein milieu de tirs nourris, de pluies d’obus, de tir de char ou d’armes artisanales...
Par contre, s’il y avait une chose à améliorer, c’est le temps trop court laissé entre chaque reportage pour les évaluer. Avec notre professeur, nous avions préparé une fiche de notation mais nous avons eu à peine le temps de la remplir. Une minute et trente seconde, ce n’est vraiment pas assez.

La classe de 1CRB
Crédits photo : David NIVEAU

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