Chevaliers et chaudronniers : bienvenue dans le Moyen-Age !

Le 24 septembre 2015, au Lycée Marcel Mezen, un intervenant médiéval nommé Mr Minault nous a présenté la chaudronnerie au Moyen-Age. Il nous a montré des heaumes, des armes et une armure toute entière… Il nous a aussi parlé de la vie quotidienne à cette époque…

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Des chevaliers … et des armes !

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Pendant toute l’intervention, nous avons pu poser les questions que nous avions préparées en cours. Ainsi, nous avons appris que les chevaliers étaient des soldats du Moyen-Age et qu’ils utilisaient non seulement des épées pour combattre mais aussi des arbalètes et leurs carreaux, des dagues, des marteaux de guerre et des fléaux d’arme. Bien souvent, ils s’opposaient aux archers anglais qui étaient très forts ! Quand un chevalier était vaincu sur les champs de bataille, il y avait deux possibilités. Soit, il était récupéré par une personne de son camp, ramené au château et soigné. Soit, il était capturé et rançonné.
Les agriculteurs eux, utilisaient des armes issues de leurs outils de travail : des fauchards, des piques… nous avons aussi appris que les armes (en fer à l’époque) étaient entretenues avec du sang de cochon, des cendres et de la graisse !

Notre lourd sujet d’étude

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Nous avons aussi pu étudier des exemples qui nous serviront à construire notre heaume tout au long de l’année à l’atelier. Dans la deuxième partie de l’exposé, Mr Minault s’est concentré sur les armures. Elles pesaient entre 20 et 25 kilos en comptant : la cotte de maille, le heaume, le plastron ou « camail », les gantelets, le gambison, la cale, et les protections des bras, des jambes et des pieds. Les armures étaient faites sur mesure par un forgeron. Le forgeron mettait plus d’un mois à fabriquer une armure et on a pu voir que toutes les petites mailles de la cotte étaient rivetées.
Le heaume avait deux trous et une fente pour les yeux de manière à ne pas laisser une épée s’y infiltrer. Le chevalier avait un seul moyen de transport : le cheval qui lui aussi pouvait avoir une armure. Pour monter dessus, le chevalier se faisait aider par un écuyer, souvent son fils. L’armure était lourde et donc limitait les mouvements. Elle rouillait par temps de pluie et se grippait à cause de la poussière. Par contre, elle offrait une protection efficace contre les flèches et les coups d’épées et de masses d’arme.

Pendant ce temps au château…

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En rentrant de bataille, le chevalier blessé était soigné par le médecin et parfois même, il était opéré dans un hospice ou « à domicile ». A cette époque, on connaissait déjà des méthodes pour anesthésier mais elles étaient encore imprécises et les résultats incertains : le patient pouvait se réveiller en pleine opération… ou ne jamais se réveiller du tout ! Le chevalier était un seigneur souvent riche. Quand on était seigneur, il était de bon ton de montrer sa richesse : tuniques et ceintures longues parfois jusqu’aux pieds, écus frappés, couverts à table… tout était possible pour prouver que « l’on avait les moyens ». Par exemple, des tissus précieux comme la soie étaient utilisés par les plus riches alors que la laine et le coton étaient utilisés par les plus modestes.

Nous avons beaucoup aimé cette intervention très sympathique. L’intervenant nous a permis de manipuler les armes médiévales et d’essayer les armures ainsi que les heaumes !

Les 2TCI

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